Avant la colonisation européenne, dans les prairies à herbes hautes, de vastes étendues du paysage étaient dépourvues d'arbustes ou d'arbres. Les oiseaux chanteurs des prairies se perchaient souvent sur des fleurs imposantes, comme la rose des vents, pour chanter. La plupart des prairies qui subsistent aujourd'hui sont petites, envahies d'arbustes et d'arbres, et entourées de clôtures qui peuvent servir de perchoirs aux rapaces. De nombreuses espèces des prairies, comme le tétras des prairies, ont connu des déclins de population importants là où ces perchoirs pour rapaces ont fait pencher la balance de la nature en faveur des prédateurs. Les efforts de restauration des prairies doivent tenir compte de ce risque et l'atténuer pour réussir à répondre aux besoins d'habitat des espèces des prairies.